Nous ne croyons plus au péché – le mot a de nauséeux relents de cléricalisme – mais évoluons sous la surveillance (étroite, par définition) de comités de salut éthique et de polices de la pensée.
Nous ne croyons plus au péché mais vivons sous le régime de la repentance, laquelle ne consiste toutefois qu’en un repentir des fautes de nos ancêtres.
Nous ne croyons plus au péché, moyennant quoi nous ne savons plus ce qu’est la miséricorde, encore moins le pardon, au diable l’absolution.
N’en jetons plus, la coulpe est pleine.