« Je prie simplement les lectrices et les lecteurs de me faire le crédit de la bienveillance sans lequel il n’y a pas de compréhension possible. »
Ces mots me touchent de Joseph Ratzinger en avant-propos de l’un de ses livres. En notre monde hexagonal irrité, écorché, irascible sur les questions de foi, parler de Dieu aussitôt expose à des soupçons de sectarisme, de dogmatisme, de prosélytisme. Devant ce raidissement, qui est absence même d’un a priori bienveillant, le premier écueil est souvent moins d’éclairer une compréhension que de lever une suspicion.
Mon Dieu, nous n’avons à cœur que partager l’insondable espérance que vous avez déposée en nous, et c’est tout juste s’il ne faut pas s’en excuser.